La doublure – Mélissa Da Costa

Evie n’en revient pas de sa chance. Alors que son petit ami vient de la plaquer, elle rencontre sur le port de Marseille Pierre Manan qui lui propose de devenir l’assistante de sa femme, Clara, artiste peintre à St Paul de Vence totalement allergique à l’administratif. Ce travail sera rémunéré 4000€ par mois et elle sera logée dans leur charmante maison en plein cœur de St Paul de Vence. La chance semble enfin sourire à Evie. Ce qu’elle ne comprend pas c’est qu’elle est en train de se jeter dans la gueule du loup… Assez rapidement Pierre et Clara lui demandent de devenir plus qu’une simple assistante, une véritable doublure. Clara ne supporte pas les mondanités, les vernissages. Elle a besoin que quelqu’un prenne sa place pour faire décoller sa carrière. Evie ne se méfie pas non plus en découvrant le style de Clara qui s’inscrit dans le romantisme gothique du XIXème avec des toiles très sombres aux sujets particulièrement difficiles (morts violentes, tortures…). J’ai accompagné ma lecture de plusieurs passages sur google pour découvrir les nombreuses peintures dont il est question dans le roman. Petit à petit Evie accepte d’aller beaucoup plus loin dans ses relations avec Pierre et Clara… Pour ceux qui aiment Mélissa Da Costa, attention, elle a totalement changé de style. On est loin de ses feel good books. Ici tout est noir. Sexe, drogue, manipulation, tout y est. J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de longueurs, des scènes parfois répétitives et pourtant je suis allée jusqu’au bout et j’ai apprécié qu’il n’y ait pas de pirouette finale pour mettre une peu de lumière dans cette histoire, tout est noir jusqu’au bout.