11 Janvier 2020
Dans ce roman, Amélie Nothomb donne la parole à Jésus Christ (rien que ça !) qui va nous raconter sa crucifixion de son point de vue car il était quand même le mieux placé pour le faire ! Jésus rappelle qu’il était un être incarné et qu’il se doutait donc que cette histoire de crucifixion, tout fils de Dieu qu’il soit, n’allait pas être une partie de plaisir ! Il s’abstient de boire avant le supplice pour transférer sa souffrance : la soif va prendre une telle importance qu’il en oubliera le poids de son corps cloué sur cette croix. Comme d’habitude, Amélie Nothomb brille par l’originalité du sujet choisi. En revanche, pour la première fois, je n’ai pas été emportée par cette lecture. Il me manquait certainement quelques références religieuses pour goûter toutes les subtilités du texte. Je dois aussi reconnaître que j’ai trouvé le propos un peu trop ardu pour moi. On est plus proche de l’essai philosophique (même si je reconnais qu’Amélie Nothomb y met aussi beaucoup d’humour et d’ironie) que du roman à proprement parler. Une déception pour moi d’autant plus forte que j’attends chaque année avec impatience le nouveau Nothomb…